Les scientifiques disent les dangers des contraceptifs oraux

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Une étude financée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a révélé qu’une incidence accrue de thromboembolie artérielle (ATE) et de thromboembolie veineuse (VTE), ou plus simplement d’un blocage artériel et de caillots sanguins, était associée à des contraceptifs hormonaux contenant de la drospirénone.

"Nous avons constaté que l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés contenant de la drospirénone était associée à une augmentation de 77% du nombre d'hospitalisations pour TEV, et que le risque d'ETA était multiplié par deux par rapport au risque associé à la prise de contraceptifs hormonaux combinés à faible teneur en œstrogènes apparue sur le marché plus tôt "a déclaré le Dr Stephen Sydney, auteur principal de l'étude.

La drospirénone est une version synthétique de la progestérone, une hormone féminine, également appelée progestatif. Au cours des 10 dernières années, l'utilisation de trois contraceptifs hormonaux combinés de nouvelle génération a été approuvée: comprimés drospirénone + éthinylœstradiol (DRSP), patchs transdermiques norelgestromine + éthinylœstradiol et anneaux vaginaux d'étonestrel + éthinylestradiol (ETON).

Aucune association n'a été trouvée entre l'utilisation de timbres NGMN et d'anneaux vaginaux ETON et un risque accru de troubles thromboemboliques ou thrombotiques. Peut-être parce que beaucoup moins de femmes les utilisent.

Le risque de formation de caillots dans le sang est présent lors de l'utilisation d'une pilule contraceptive. Avant de décider de la méthode de contraception à utiliser, une femme doit en discuter avec un médecin. Les agents de santé, à leur tour, doivent prendre en compte les risques et les avantages des contraceptifs hormonaux et la tendance de la femme à former des caillots sanguins avant de prescrire ces médicaments.

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